Réouverture des écoles au Cameroun : masque obligatoire pour tous

Si la pandémie de coronavirus le permet, les écoles camerounaises rouvriront leurs portes, dès le 1er juin. Les élèves et leurs professeurs devront porter des masques de protection et respecter la distanciation sociale.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Les autorités vont équiper toutes les écoles avec du gel hydroalcoolique (photo d'illustration)
Les autorités vont équiper toutes les écoles avec du gel hydroalcoolique (photo d'illustration)

La réouverture des écoles fait toujours débat. Fermées pour faire face à la pandémie de nouveau coronavirus (Covid-19), les écoles pourraient accueillir à nouveau les élèves dès le 1er, à condition que l’évolution de la pandémie le permette. Pour faciliter le retour en cours et éviter la propagation du coronavirus, le gouvernement a pris une série de mesures sanitaires dont notamment la distanciation sociale et le port obligatoire d'un masque de protection.

Afin d'assurer le respect de la distanciation sociale, les autorités ont prévu de réduire les tailles des classes. Fin avril, la ministre des enseignements secondaire Nalova Lyonga proposait que le nombre d’élèves soit ramené à 24. Elle a aussi appelé à instaurer un système de rotation des effectifs. 

Port du masque obligatoire à l’école

Alors que de nombreuses écoles camerounaises ont un accès  en cas restreint aux points d'eau, le ministère de l'Education multiplie ses efforts pour y remédier. Des kits sanitaires comprenant du gel hydroalcoolique, des thermoflashs et des bacs pour laver les mains vont notamment équiper tous les établissement scolaires et universitaires du pays. Le premier ministre, Joseph Dion Ngute, a aussi précisé que “le port du masque de protection sera obligatoire pour les élèves, les étudiants et le personnel d’encadrement, dans les enceintes scolaires et les campus universitaires“.

Il précise que les parents d’élèves qui le souhaitent pourront fournir des masques de protection à leurs enfants. Quant à ceux qui n’en disposeront pas, ils se verront octroyer gracieusement des masques dans leurs établissements de référence, “selon des modalités à préciser par les ministres compétents“

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