Coronavirus : l'Algérie lutte contre les violences faites aux soignants

Depuis l'apparition de la pandémie de coronavirus (Covid-19) en Algérie, de nombreux incidents de violence contre des soignants ont été enregistrés dans les quatre coins du pays.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le , mis à jour le
De nombreux médecins ont été agressés depuis l'apparition du Covid-19 en Algérie (photo d'illustration)
De nombreux médecins ont été agressés depuis l'apparition du Covid-19 en Algérie (photo d'illustration)

Ils peuvent être applaudis… mais aussi agressés ou insultés. Eux, ce sont les soignants qui sont généralement en première ligne contre le coronavirus (Covid-19). En Algérie, alors que le nombre de contaminations est toujours en progression, l'agressivité des patients ne cesse d'augmenter dans les différents centres et hôpitaux du pays.

Pour protéger le personnel médical, les autorités algériennes ont annoncé l'élaboration d'un nouveau texte de loi. “Face à cette situation, monsieur le président de la République a décidé de consolider et de renforcer, par un texte de loi, le dispositif de protection de tout le personnel médical, paramédical et administratif, en sus de celle déjà consacrée par les lois de la République”, précisent les services du Premier ministre.

"Prémunir le corps médical de toute violence"

Avec cette nouvelle loi, l'Algérie veut “prémunir le corps médical de toute agression ou violence, quels qu’en soient la forme, le moyen ou l’auteur, dans l’enceinte des hôpitaux et autres structures et établissements sanitaires à travers tout le territoire national, pendant l’exercice de leur noble mission au service de la Nation". 

En parallèle, le ministre de la Justice recommande aux procureurs de la République de "faire preuve d’une rigueur intransigeante face au phénomène des agressions dont sont victimes les personnels de la santé et les responsables des structures hospitalières". Un peu partout dans le monde, les organisations sanitaires appellent les gouvernements à veiller à ce que les professionnels de santé puissent travailler dans un "environnement sûr et à ce qu’un soutien psychologique soit proposé non seulement aux victimes de violences, mais aussi aux personnes soumises à des niveaux de stress élevés dans leur travail"

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