Coronavirus au Cameroun : nouvelle saisie de fausse chloroquine

Alors que la pandémie de coronavirus continue de s'accélérer au Cameroun, une cargaison de faux médicaments a été retrouvée à Douala. Et ce n’est pas la première fois que de la fausse chloroquine est saisie sur le sol camerounais.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Le Cameroun veut fabriquer sa chloroquine (photo d'illustration)
Le Cameroun veut fabriquer sa chloroquine (photo d'illustration)

La police camerounaise vient de frapper un grand coup ! Le Groupement mobile d’intervention (GMI) de Douala a saisi des cartons de fausse chloroquine et de Nivaquine dans les rues de Douala. Au total, plus de 225.000 comprimés venus du Nigeria ont été retrouvés. 

Les médicaments saisis devaient alimenter le marché des médicaments au Cameroun. Si les autorités regrettent que les contrebandiers n'hésitent pas à profiter de la crise sanitaire pour écouler leurs faux médicaments, elles multiplient aussi leurs efforts pour ralentir ce phénomène.

Des plus en plus de saisies au Cameroun

Au mois d'avril dernier, les autorités avaient déjà mis la main sur de la chloroquine contrefaite. L'une de leurs saisies s'est même déroulée dans des centaines de pharmacies et hôpitaux du pays. L’Institut International de Recherche Anticontrefaçon de Médicaments expliquait à l'époque que “les fausses boîtes de comprimés de phosphate de chloroquine 250 mg auraient été fabriquées par les sociétés Jiangsu Pharmaceutical et Astral Pharmaceuticals", selon une alerte émise par l’Agence de santé nigériane (NAFDAC), citant des informations reçues de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au lieu de nous soigner, ces faux médicaments peuvent aggraver notre état de santé. Et même nous tuer… Les faux médicaments font au moins 100.000 morts par an en Afrique !

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