Maroc : les soignants exigent une prime de risque

Après six ans de réclamations sans résultats probants, les infirmiers et techniciens de la santé montent au créneau pour exiger une meilleure prime de risque, d'autant plus urgente au vu des conditions de travail actuelles.

Sabrina El Faïz
Rédigé le , mis à jour le
Soignante marocaine (Image d'illustration)
Soignante marocaine (Image d'illustration)

Les infirmiers et techniciens de la santé n’ont pas fini de faire parler d’eux. Le groupement reprendra les manifestations le 14 novembre prochain devant le Ministère de la Santé. 

Le Mouvement des infirmiers et des techniciens de santé du Maroc (MITSM) explique dans un communiqué le besoin de créer un Ordre national des infirmiers et techniciens de santé, afin de régler les problèmes comme la mise en place d’un référentiel des emplois et compétences des métiers paramédicaux.  

La prime de risque

Si le mouvement réclame depuis des années une meilleure prime de risque, celle-ci devient urgente en cette période de lutte contre le coronavirus. En effet, les infirmiers et techniciens de la santé sont les premiers à faire face à tout type de risques sanitaires. Selon l’OMS, 80% des soins sont dispensés par les infirmiers.

Toutefois, au Maroc, leur prime ne dépasse pas les 1.400 dirhams, alors que celle des médecins varie entre 2.800 et 5.900 dirhams, soit... un salaire d’infirmier, explique le journal digital Hespress.

La mise à niveau des primes de risque, réclamée depuis plus de six ans par le MITSM, n’a toujours pas été prise en compte. Mais ils ne se découragent pas : le mouvement  se réunira le 14 novembre prochain, pour un nouveau sit-in devant le Ministère de la Santé.  

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