Coronavirus : en plus du vaccin russe, l'Algérie mise aussi sur celui de la Chine

A l'approche du début de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, l'Algérie s'apprête à recevoir ses premiers lots des vaccins produits par la Russie et la Chine.

Badr Kidiss avec AFP
Badr Kidiss avec AFP
Rédigé le , mis à jour le
Le vaccin Spoutnik V est attendu en Algérie (photo d'illustration)
Le vaccin Spoutnik V est attendu en Algérie (photo d'illustration)

Après avoir fait le choix du vaccin Spoutnik V, l'Algérie a annoncé avoir commandé un lot d'un deuxième vaccin anti-Covid auprès de la Chine. "En plus du vaccin russe, l'Algérie va recevoir un autre lot de vaccin anti-Covid-19 (...) en provenance de la République populaire de Chine avant fin janvier", a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer. Mais il n'a pas précisé le nombre de doses que l'Algérie compte acquérir ni la date du début de la campagne de vaccination. 

Pékin et Alger sont des alliés de longue date qui entretiennent d'étroites relations économiques et commerciales. Au début de la pandémie, la Chine avait dépêché en Algérie une équipe de virologues et envoyé des respirateurs et du matériel de protection et de dépistage.

Vers un lancement de la campagne en janvier ? 

Le ministère algérien de la Santé a fait savoir mercredi soir que l’arrivée du premier lot du vaccin russe était programmée d'ici la fin du mois. Il réagissait à des déclarations attribuées par des médias au porte-parole du Comité scientifique du suivi de l'évolution de la pandémie, Djamel Fourar, selon lesquelles le lot russe devait être livré mardi ou mercredi.

Cet apparent cafouillage a déclenché un début de polémique.  Selon le ministère, les déclarations du Dr Fourar "ont été mal interprétées". Samedi, M. Fourar avait affirmé que la campagne de vaccination allait commencer dans les "tout prochains jours", dès réception des premières doses de vaccin. 

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait demandé le 20 décembre au chef du gouvernement de "lancer la campagne de vaccination dès janvier 2021". Le nombre de contaminations a dépassé plus de 100.000 cas dans le pays de 44 millions d'habitants, dont 2.819 décès, selon le bilan du ministère de la Santé publié mercredi.

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