Coronavirus : Centrafrique et Bénin imposent le test anti-Covid-19 aux enseignants

La République centrafricaine prévoit de faire appliquer les mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la santé à l’occasion de la reprise des cours dont la date demeure inconnue.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Une élève se protége en période de Covid (Illustration)
Une élève se protége en période de Covid (Illustration)

Se faire tester ou devenir chômeur. Voilà le choix auquel pourraient être  soumis les enseignants de la République centrafricaine alors que la rentrée des classes est annoncée. Le ministre de a santé et de la population Pierre Somsé a fait savoir le 30 Juin que le gouvernement prévoit de prendre cette décision.  Les autorités centrafricaines vont être appuyées par leurs partenaires au nombre desquels l’UNICEF et l’OMS. Ce ne sera cependant pas la seule mesure barrière qu’elles auront prise en prélude au retour à l’école. Le port du masque et la distanciation sociale sur le campus seront aussi exigés au cours de cette reprise à la date toujours inconnue.   

La Centrafrique imite en quelque sorte le Bénin qui, courant mai, avait exigé des enseignants qu’ils se fassent tester avant d’entrer dans les salles de classes fermées le 30 Mars. “Des tests de dépistage au Covid-19 ont été organisés par le gouvernement béninois à l’endroit des enseignants avant la reprise des classes lundi 11 mai et se poursuivaient samedi dans plusieurs grandes villes, dont Cotonou“, constatait l'AFP le 9 Mai jour de la reprise des cours. Les autorités béninoises parlaient alors de “dépistage progressif“, conscientes de ce qu’elles ne pouvaient dépister tout le monde avant la rentrée des classes.

Des mesures en  conformité avec les directives de l’OMS

Si en Centrafrique et au Bénin les gouvernements semblent avoir pris les devants c’est l’inverse qui s’est produit au Cameroun. Les syndicats des enseignants ont exigé pour la reprise du 1er Juin la mise à disposition de leurs membres et des élèves  et ce gratuitement  des masques,  des gels hydro-alcooliques et la limitation du nombre des élèves à 24 par classe au maximum. Tout ceci est fait conformément aux recommandations de l’ONU.

Dans les directives qu’elle a édictées le 11 Mai, son antenne spécialisée, l’OMS, demandait aux Etats de fournir aux acteurs scolaires du gel hydro-alcoolique ou du savon, de l’eau propre à l’entrée et dans tous les établissements scolaires. Ainsi que le port du masque “si nécessaire“, la désinfection d’objets fréquemment touchés, tels que les poignées de portes et les interrupteurs et le respect d’un mètre de distance au moins entre les tables des classes.

 

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