Maroc : les pharmaciens exigent le droit de substitution

Face aux ruptures de stock de certains médicaments lors de la période de confinement, les pharmaciens marocains réclament le droit de substitution.

Sabrina El Faïz
Rédigé le , mis à jour le
La Pharmacie Vie, située au quartier Belvédère, en plein coeur de Casablanca
La Pharmacie Vie, située au quartier Belvédère, en plein coeur de Casablanca

Les pénuries s'intensifient. Alors que le Maroc faisait face à une rupture de stock de nombreux médicaments, avant l'arrivée de la pandémie de coronavirus sur son territoire, cette pénurie s'est aggravée depuis la mise en place du confinement pour ralentir la propagation de la Covid-19.

Face à cette situation, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, à travers un communiqué, réclame un droit de substitution. C'est-à-dire la possibilité de délivrer un médicament générique au patient à la place du médicament prescrit par le médecin, si ce dernier est en rupture de stock.

Pourquoi ça coince ?

Au Maroc, le débat autour du droit de substitution ne date pas d'hier. Mais les médecins marocains se sont toujours opposés à cette pratique et estiment que le droit de substitution empiètent sur leurs compétences.

En mai dernier, le parti de l'Istiqlal a proposé une loi pour permettre aux pharmaciens de remplacer le médicament prescrit par le médecin.  Mais le syndicat national des médecins du secteur libéral "s’oppose fermement" à ce texte "dangereux pour la santé des citoyens" et appelle à "son retrait".

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