Le Congo valide la création d'une Agence africaine du médicament

Alors que le trafic de faux médicaments continue de prospérer en Afrique, le Congo vient de signer le traité portant création de l’Agence africaine du médicament (AMA).

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le
Le business de faux médicaments tue, chaque année , plusieurs centaines de milliers d'Africains
Le business de faux médicaments tue, chaque année , plusieurs centaines de milliers d'Africains

Ça se précise ! Le Congo-Brazzaville vient de s'engager dans la création de la tant attendue Agence africaine du médicament (AMA). A l'heure où l'Afrique est toujours le continent le plus touché par le trafic de faux médicaments, l'AMA veut augmenter les capacités des Etats membres de l'Union Africaine à règlementer les produits médicaux. L'objectif de l'agence est d’améliorer l’accès à des produits médicaux efficaces, tout en réglementant cette industrie et en facilitant la recherche et le développement de médicaments sur le continent africain. 

En signant le traité de l'Agence africaine du médicament, le Congo devient le dix-huitième Etat membre de l'UA à valider la création de cette agence. 

Une Agence qui complète l'Initiative de Lomé

Le 17 janvier, à Lomé, sept chefs d’États se sont engagés à criminaliser le trafic de faux médicaments et à renforcer leur coopération.

"Cette initiative a été mise en place par quelques pays. Pour qu’elle ait un impact, elle doit s’étendre à l’échelle du continent. Nous les accompagnerons dans ce sens", a assuré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Avant d'ajouter que "l’Agence africaine du médicament, encore en projet, a des objectifs très similaires, et nous ferons en sorte qu’elle collabore avec l’initiative de Lomé". En attendant, chaque pays du continent essaie, tant bien que mal, d'assurer la disponibilité de médicaments sûrs et efficaces.  

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