Coronavirus au Cameroun : "Nous travaillons pour rendre disponible les masques"

Au Cameroun, le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke, rassure sur la capacité du pays à produire des masques et du gel hydroalcoolique pour faire face au coronavirus.

Fabrice Beloko
Rédigé le , mis à jour le
Face au Covid-19, le Maroc fabrique ses propres masques (Illustration)
Face au Covid-19, le Maroc fabrique ses propres masques (Illustration)

Le Cameroun s'inquiète. Alors que les autorités ont annoncé, le 13 avril dernier, le port obligatoire du masque de protection, ces masques étaient indisponibles dans de nombreux commerces. Face à cette situation, le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke, se veut rassurant. 

"La fabrication de ces produits est à notre portée. Nous avons une profession coton textile et confection assez organisée (...) et avec qui nous travaillons pour rendre disponibles les masques", précise le ministre au micro de la CRTV Radio. Avant de rajouter que "sur le plan des gels hydroalcoolique, nous avons une filière cosmétique bien organisée. Structurée de manière à permettre une production suffisante de qualité. A côté de ces professionnels qui travaillent dans un environnement industriel. Il y a d’autres qui travaillent dans un environnement artisanal, eux aussi sont organisés et ne sont pas à négliger. Le nombre est assez consistant. Nous pensons qu’en les organisant suffisamment, nous pouvons répondre au rendez-vous de la quantité et nous veillerons sur la qualité des outils de protection qu’ils produisent".

Des masques à la portée de tous

Pour ce qui est de la question centrale de la qualité et du prix des masques, le ministère assure que "les masques qui vont être produits" vont être de bonne qualité. "Le gouvernement à travers le président de la République travaille à ce que tous les outils qui vont permettre à lutter contre cette pandémie soient à la portée de tous les camerounais. Nous travaillons pour que les prix soient démocratiques, pour rendre disponible les masques au grand public", détaille Gabriel Dodo Ndoke. 

Toujours selon le ministre, l'Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) va "s’assurer que les produits qui sont mis en consommation, sont de qualité et que les producteurs respectent les normes qui sont établit pour leur fabrication".

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