Coronavirus au Maroc : tous ceux qui veulent sortir doivent porter un masque

A partir d'aujourd’hui, le port du masque médical n’est plus une option au Maroc. Toute personne ayant l’attestation de déplacement dérogatoire, devra porter le masque en cas de sortie.

Sabrina El Faïz
Rédigé le , mis à jour le
Plusieurs pays africains rencontrent des pénuries de masques de protection (Illustration)
Plusieurs pays africains rencontrent des pénuries de masques de protection (Illustration)

Le Maroc frappe à nouveau un grand coup. Si certains pays doutent encore de l’importance du port de masque, le Royaume le généralise. A partir d’aujourd’hui, toute personne qui voudra mettre un pied dehors devra porter un masque ! 

Une décision qui intervient alors que tous les Marocains sont confinés chez eux depuis le 19 mars dernier. Pour sortir, ils doivent notamment présenter une attestation de déplacement dérogatoire aux forces de l'ordre.

Une réglementation des prix

Après avoir réglementé le prix des gels hydroalcooliques, les autorités viennent de plafonner celui des masques. Ces derniers seront vendus à 80 centimes l’unité. Un prix presque symbolique rendu possible par les subventions du Fonds spécial d’urgence.

Mais dans les pharmacies et les supermarchés qui ont commencé à en vendre, les masques de protection sont déjà en rupture de stock. Pourtant, dès ce mardi 7 avril, les personnes qui vont s'aventurer dans la rue sans porter de masque seront soumises aux mêmes sanctions prévues pour les infractions aux mesures exceptionnelles : un à trois mois de prison avec une amende de 1.300 dirhams.

De plus en plus de cas

Si le pays a décrété le port du masque obligatoire, c’est sans doute parce que le bilan de l'épidémie ne cesse de s'alourdir au Maroc. En moins d’une semaine, le nombre de cas a doublé, passant de 602 à 1.120 malades.

Si à première vue, le nombre de malades semble faible, en comparaison à d’autres pays, il n’en est rien. Pour l'heure, le Maroc a effectué moins de 5000 tests depuis l'apparition du coronavirus sur son territoire. Mais cela pourrait rapidement changer puisque les autorités viennent d'acquérir plus de 100.000 tests rapides de dépistage.

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