Coronavirus en Algérie : prolongation du confinement partiel de 15 jours

Alors que la pandémie de coronavirus continue de gagner du terrain en Algérie, les autorités ont décidé de reconduire pour 15 jours le confinement partiel dans la plus grande partie du pays, vu l'augmentation persistante de cas de contaminations au Covid-19 ces dernières semaines.

Badr Kidiss avec AFP
Badr Kidiss avec AFP
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Le nouveau coronavirus (Covid-19) continue à se propager en Algérie (photo d'illustration)
Le nouveau coronavirus (Covid-19) continue à se propager en Algérie (photo d'illustration)

C'était prévisible, c'est désormais officiel ! Le gouvernement algérien a décidé dimanche soir de reconduire pour 15 jours le confinement dans la plus grande partie du pays, en raison d'une hausse persistante de cas de contaminations au nouveau coronavirus ces dernières semaines.

Le confinement partiel à domicile de 20H00 à 05H00, en vigueur dans 29 des 48 wilayas (préfectures) du pays, est reconduit pour 15 jours à compter de mardi, selon un communiqué officiel. Le gouvernement a décidé aussi de reconduire "l'interdiction de la circulation routière, y compris des véhicules particuliers, de et vers" ces 29 régions, ont précisé les services du Premier ministre, annonçant également la reconduction dans ces préfectures de la suspension des transports urbains publics et privés durant les week-ends. 

Près de 30.000 cas confirmés

Selon le dernier bilan du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie, publié dimanche, 27.357 cas de contamination ont été officiellement recensés en Algérie, dont 1.155 décès, depuis l'enregistrement du premier cas le 25 février. L'Algérie, qui a battu ces derniers jours plusieurs records quotidiens de cas recensés (675 vendredi), est l'un des pays maghrébins les plus touchés par la pandémie.

Le Conseil des ministres a, par ailleurs, adopté dimanche un projet d'ordonnance modifiant et complétant le code pénal pour mieux protéger les professionnels de la santé contre les agressions verbales et physiques, qui ont pris de l'ampleur depuis le début de la pandémie.

Leurs auteurs sont passibles de peines pouvant aller d'un an de prison à la perpétuité, selon le communiqué du Conseil des ministres publié par l'agence officielle APS. Le texte prévoit une peine d'emprisonnement allant d'un à trois ans pour "toute agression verbale", de 3 à 10 ans de prison pour "toute agression physique" et enfin la prison à vie "en cas de décès de la personne agressée".

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