Pour l'ONUSIDA, la lutte contre le VIH en Afrique passe par les communautés

Le bureau régional de l’ONUSIDA en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale a lancé, à Dakar, le rapport 2019 sur le VIH/Sida. Ce dernier revient sur le "grand rôle" des organisations communautaires dans la lutte contre cette maladie.

Badr Kidiss avec AFP
Badr Kidiss avec AFP
Rédigé le , mis à jour le
Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA, avec des représentants du Fonds mondial
Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA, avec des représentants du Fonds mondial

Si l'Afrique est toujours frappée par le VIH/Sida, de nombreux progrès ont été réalisés dans plusieurs pays du continent. En 2019, "l'évolution de l'épidémie a été ralentie", estime le Dr Mamadou Sakho, conseiller régional de l’ONUSIDA, l'organisation internationale destiné à coordonner l'action contre la pandémie de VIH / sida.

"Il y a une réduction des nouvelles infections au Sénégal et un peu partout dans la sous-région. Mais on n’a pas encore trouvé de vaccin pour cette maladie", résume le Dr Sakho qui rappelle qu'en Afrique de l'Ouest et Centrale, "cinq millions de personnes vivent l’épidémie et les deux tiers sont des femmes". Rien qu'en 2018, 280.000 nouvelles infections et 160.000 personnes sont mortes dans ces régions. 

Soutenons les communautés

Pour l'ONUSIDA, la lutte contre le VIH/SIDA passe par la fin des "violations des droits humains, y compris la discrimination et la violence contre les femmes et les jeunes filles ainsi que la marginalisation et la criminalisation des populations clés – travailleurs et travailleuses du sexe, consommateurs de drogues, hommes ayant des rapports homosexuels, transgenres et détenus". Autrement dit, pour en finir avec cette maladie, l'Afrique doit lutter contre tous les discriminations frappant gays, migrants, femmes et analphabètes. 

Selon Patrick Brenny, directeur régional de l’ONUSIDA en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale, les communautés "s’assurent que les voix les plus importantes soient entendues. Elles sont les plus proches des plus démunis, des plus isolés et ceux qu’on a besoin de plus toucher par rapport à notre réponse du VIH, si nous sommes sérieux à mettre fin à l’épidémie Sida d’ici 2030". Pour combattre le Sida, en résumé, il faut tendre la main à tous... 

Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !