Cameroun : Des spécialistes de la chirurgie endoscopique renforcent leurs compétences pratiques

Ils viennent d’entamer au Centre Hospitalier de Recherche et d'Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (CHRACERH) de Yaoundé une session de formation qui va durer deux ans. Le temps d’apprendre les nouvelles techniques de chirurgie qui incluent désormais 75% de connaissances pratiques et 25% de savoir théorique.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Au Sénégal, la greffe rénale pourrait enfin devenir réalité
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De nouveaux chirurgiens d'élite pour le Cameroun ! Le Centre Hospitalier de Recherche et d'Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (CHRAHCERH) de Yaoundé forme, depuis le 24 février, au cours de préparation pour la délivrance du diplôme universitaire international de chirurgie endoscopique en gynécologie. Les enseignements théoriques et surtout pratiques vont s’étendre sur deux ans. Ils sont  répartis en 8 sessions de dix jours.

Les chirurgiens en formation vont apprendre des nouvelles techniques, plus adaptées aux pays en voie de développement. Les programmes de chirurgie retenus incluent beaucoup de pratique. L’administrateur directeur général du CHRACERH, Pr Jean-Marie Kasia espère voir cette discipline atteindre en Afrique 75% de pratique et 25% de théorie.

Une formation différente de celles qu’offre l’Europe

Ces nouvelles techniques chirurgicales sont plus adaptées aux pays en voie de développement comme le nôtre. Ce n’était pas facile mais avec le temps on arrivait à convaincre à travers les congrès qu’on organisait. Tout le monde a bien compris les avantages de cette chirurgie dans nos milieux. La formation qu’on a démarrée à l’époque était une formation beaucoup plus théorique.  Pratiquement 75% de théorie et 25% de pratique. Et cette pratique-là était surtout sur le modèle animal“, fait savoir un Jean-Marie Kasia désireux de voir la tendance s’inverser .

Il est question, indique l’universitaire, de faire la différence avec les autres diplômes et certificats universitaire obtenus préparés en Europe. "Les gens font plus de théorie. Les Africains, quand ils y vont, ramènent plus de théorie que de savoir-faire ! Nous avons décidé ici d’organiser cette formation exactement comme on l’a fait aux Etats-Unis. Ils seront capables d’opérer sans problème au terme de deux ans", assure le formateur en chef. On lui souhaite d'avoir raison !

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