Coronavirus, poliomyélite : comment Jacqueline Lydia Mikolo compte vacciner tous les Congolais

Toujours aux prises avec la poliomyélite, le Congo-Brazzaville prépare sa riposte. Alors qu'il n'a toujours pas reçu ses vaccins contre le coronavirus, le pays prépare déjà les futres campagnes de vaccination contre ces deux maladies.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Le manque de vaccination facilite la transmission de la polio (photo d'illustration)
Le manque de vaccination facilite la transmission de la polio (photo d'illustration)

C’était il y a une semaine, ce qui semble être une éternité à l’échelle du Covid : le 16 février dernier, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a validé le plan de déploiement et de mise en œuvre des vaccins contre la poliomyélite et le coronavirus. Une bonne nouvelle, à l'heure où la République du Congo est confrontée actuellement à une double-épidémie de Covid-19 et de polio

Ce plan de vaccination permet notamment aux autorités de mettre en place les procédures réglementaires, d'installer les systèmes de chaîne de froid et d'assurer le transport des piqûres salvatrices. Le directeur du Programme élargi de vaccination (PEV), le médecin colonel Alexis Mourou Moyoka, a expliqué qu’un organigramme a même été élaboré pour mener à bien les futures campagnes de vaccination. Des opérations qui sont prévues dans les différents hôpitaux et centres de santé du pays. 

Encourager la vaccination

Face à la poliomyélite (qu'on appelle aussi polio), le Congo doit améliorer son taux de couverture vaccinale. En 2019, ce dernier était estimé à 79%. Ce qui reste insuffisant pour éliminer cette infection virale très contagieuse pouvant provoquer une paralysie irréversible. Pour cela, les autorités multiplient leurs efforts pour sensibiliser la population. 

Contrairement à certains de ses voisins, la République du Congo n'a pas entamé de pourparlers avec un grand laboratoire. A Brazzaville, les autorités espèrent la livraison de 420.000 doses du vaccin d'AstraZeneca fournies par le mécanisme Covax dès la fin du mois de février. La vaccination devrait s'ouvrir en priorité au personnel soignant, aux aux enseignants, aux élèves, aux sportifs et aux personnes vulnérables entre autres.

Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !