Face au coronavirus, l'Algérie a peur d'avoir faim !

Depuis le début du confinement à Blida, de nombreux Algériens ont de plus en plus de mal à s'approvisionner en certains produits de base. Face à cette situation, les autorités tentent de rassurer.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le
De nombreux Algériens redoutent une pénurie de farine à Blida (Illustration)
De nombreux Algériens redoutent une pénurie de farine à Blida (Illustration)

Pains, couscous, pizzas et gâteaux. Toute l'Algérie aime ces aliments à base de farine et de semoule. Mais ces deux principaux éléments de notre alimentation font planer le risque d'une pénurie alimentaire notamment dans la wilaya (préfecture) de Blida.

La semaine dernière, les responsables de l’approvisionnement alimentaire ont assuré que la production et les stocks sont suffisants, mais les achats frénétiques continuent. A tel point que certains commerçants profitent de la situation pour gonfler leurs prix. Face à cette situation, le ministre de l'Agriculture, Chérif Omari, a rappelé encore ce mardi "la disponibilité de tous les produits alimentaires de base, comme les semoules, les farines, les produits laitiers, les viandes, ainsi que les fruits et légumes"

Eviter la pénurie 

Alors que Blida se calfeutre de plus en plus, la Direction du commerce a demandé, par correspondance, à tous les commerçants des produits alimentaires de gros et de détail, les grandes surfaces, les commerces des fruits et légumes, les boucheries et les boulangeries, de reprendre leurs activités. 

Pour assurer une large distribution de certains produits alimentaires, comme la semoule, les autorités ont décidé de mieux les répartir : le sac de 25 kg sera remplacé par un sac de 10 kg dans tous les commerces. Et même si l'Algérie dispose de réserves de farine pour au moins six mois, les autorités tentent d'en acheter de grandes quantités pour renforcer leur stock stratégique. 

Quant aux prix des produits alimentaires, le directeur du commerce la wilaya de Blida, Djamel Abed, a promis "une stabilité dans les prochains jours". Tout en rappelant que "tous les commerçants qui ne respectent pas cette instruction dans les prochaines 48 heures, ils s’exposeront à des poursuites judiciaires"

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