En Centrafrique, le gouvernement relance les vaccinations

Après des années d'interruption du programme vaccinal, la Centrafrique projette une nouvelle campagne de vaccination qui devrait s’étaler sur deux ans.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
La couverture vaccinale en Centrafrique a souffert de la guerre civile (Image d'illustration)
La couverture vaccinale en Centrafrique a souffert de la guerre civile (Image d'illustration)

En route pour deux ans de campagne ! Après des années d'interruption forcée à cause de l'instabilité du territoire, l’État centrafricain vient de dérouler son nouveau programme de vaccination dans la capitale Bangui, le 9 décembre dernier par le ministre de la Santé et de la Population, le Dr Pierre Somsé.

L’opération de vaccination massive intervient au moment où la République centrafricaine connaît une accalmie relative après plusieurs années d’insécurité due à la guerre civile. Elle  va concerner toutes les maladies sujettes à vaccination à l’instar de la rougeole, la coqueluche ou le tétanos. La campagne durera deux ans et coûtera 11 milliards de Francs CFA. 

Les groupes armés promettent de ne pas entraver l’opération

Le Président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, qui présidait la cérémonie de présentation du programme de vaccination souhaite que chacun de ses compatriotes bénéficie des vaccinations. Le ministre de la Santé estime pour sa part que  la vaccination permet d’éviter chaque année 2 à 3 millions de décès dans le monde. Pour le Dr Somsé, on pourrait sauver la vie d’1,5 millions d’enfants en améliorant la couverture vaccinale.

La plupart des Centrafricains adhèrent à l’initiative du gouvernement. Même les groupes armés qui dictent leur loi et sèment la terreur dans une bonne partie du pays se sont prononcés en faveur du projet : ils se sont engagés à ne pas entraver les prochaines campagnes de vaccination.

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