Coronavirus en Algérie : lancement de la campagne de vaccination dans les "tout prochains jours"

Alors que le coronavirus continue à sévir en Algérie, la campagne de vaccination contre le Covid-19 devrait commencer dans les "tout prochains jours", selon le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie.

Badr Kidiss avec AFP
Badr Kidiss avec AFP
Rédigé le , mis à jour le
Le vaccin Spoutnik V est attendu en Algérie (photo d'illustration)
Le vaccin Spoutnik V est attendu en Algérie (photo d'illustration)

C'est imminent ! Alors que les Seychelles est devenu le premier pays d'Afrique à lancer sa campagne de vaccination anti-Covid, l'Algérie s'apprête à lui emboiter le pas. Durement touché par le coronavirus, l'Algériene mise pas sur un seul vaccin mais "aura recours (...) à plusieurs vaccins de différents laboratoires parmi ceux approuvés pour leur innocuité et leur efficacité", précise Djamel Fourar lors d'une conférence de presse organisée à l'occasion du coup d'envoi d'une campagne nationale de sensibilisation pour la vaccination.

Fin décembre, le gouvernement avait annoncé avoir passé un accord avec le laboratoire russe ayant mis au point le vaccin Spoutnik V, et ajouté continuer dans le même temps des consultations avec d'autres parties étrangères. Aujourd'hui, le ministère de la Santé est prêt sur les plans "logistique et professionnel", a assuré le docteur Fourar. Quelque 8.000 centres de santé répartis à travers le pays de 44 millions d'habitants sont prêts à être mobilisés, a affirmé Fourar.

123 millions d'euros pour le vaccin

L'Algérie avait annoncé fin décembre avoir débloqué une première enveloppe de 1,5 milliard de dinars (9,2 millions d'euros) pour l'acquisition de 500.000 doses du vaccin Spoutnik V. Leur date de livraison n'a toutefois pas été communiquée à ce stade. Le budget pour l'acquisition du vaccin atteindra 20 milliards de dinars (123 millions d'euros) pour l'ensemble de la campagne de vaccination, a ajouté le responsable du Comité scientifique. 

Cette dernière concernera en priorité le personnel du secteur de la santé et des autres secteurs stratégiques, les personnes âgées, ainsi que les patients atteints de pathologies chroniques, a-t-il poursuivi. Le vaccin demeure "non obligatoire pour les citoyens". Le nombre de contaminations au Covid-19 a dépassé plus de 100.000 cas dans le pays, dont quelque 2.800 décès, selon le bilan du ministère de la Santé publié samedi.

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